Le paludisme tue encore plus de 430 000 enfants chaque année en Afrique. L’émergence d’une résistance aux médicaments et aux insecticides est une menace sérieuse et, en l’absence de solution, elle pourrait aboutir à une recrudescence des décès liés au paludisme.

Le paludisme reste l’une des maladies parasitaires les plus répandues et les plus meurtrières en République Démocratique du Congo (RDC) malgré d’importants progrès réalisés dans la lutte contre ce fléau. Dans l’analyse situationnelle contenue dans le PNDS 2011- 2015, le paludisme est responsable, avec les infections respiratoires aigües, la diarrhée et les affections néonatales, de 77% des décès chez les enfants de moins de 5 ans en RDC. En effet selon le rapport mondial sur le paludisme 2016 de l’OMS, l’on note une réduction significative des cas de paludisme de 28 millions en 2010 à 19 millions en 2015, et des décès dus au paludisme de 82 mille en 2010 à 42 mille en 2015.