Les données de faible qualité peuvent entraver la prise de décisions rationnelles. Ainsi leur

utilisation peut nuire à l’atteinte des objectifs d’un programme et entrainer l’utilisation de ressources supplémentaires là où les besoins n’existent pas.

La mission d’évaluation de la qualité de données spécifiques au paludisme réalisée pendant 6 jours dans les ZS de la DPS du Kasaï Oriental avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de données de routine du paludisme et de leur utilisation dans le but de déceler les goulots d’étranglements lié à la qualité et proposer des actions correctrices au niveau de sites de production .Pour ce 6 points de prestation ont été visités dans 2 ZS urbaines :LUBILANJI et DIULU avec l’outil MRDQA qui a révélé les aspects suivants :

• Toutes les FOSA auditées utilisent de canevas SNIS adapté du SNIS normé sur l’exhaustivité des rapports avait une moyenne de 99%.
• La majorité des FOSA évaluées utilisent aussi les outils de collecte de données standards soit 93% d’outils utilisés.
• Environ 33% des rapports des structures furent transmis dans le délai dénote une très faible promptitude
• La plupart des FOSA évaluées ont de données inexactes pour les indicateurs monitorés après vérification croisée entre les données disponibles dans le document sources et celles logées dans le DHIS2 et entre le document sources et celles transcrites dans le rapport mensuel
• La gestion de médicament au niveau des formations sanitaires pose un sérieux problème où le niveau intermédiaire doit mettre en place certains stratégies pour les corriger, le RUMER en majorité sont non à jour ou partiellement remplis.

  Au vu de ces résultats, l’implication de toutes les parties prenantes (DPS, partenaires, BCZS et FOSA) dans la mise en œuvre du plan de redressement produit avec la participation des acteurs de terrain, ce qui favoriserait l’amélioration de la qualité des données à tous les niveaux.