L’absence de la qualité des données peut occasionner un préjudice dans la prise de décision basée sur les résultats trompeurs qui peuvent nuire à un programme par l’utilisation des ressources additionnelles, et parfois les objectifs ne seront pas atteints dans le temps et la satisfaction des utilisateurs sera mise en doute. L’objectif de cette mission de neuf jours était de contribuer à l’amélioration de la qualité des données à travers la connaissance des facteurs qui enfreint la production des données de qualité, leur utilisation dans les Zones et de proposer des stratégies d’amélioration. Cette évaluation a été réalisée dans 06 points de prestation, dont 3 points de prestation pour la Zone de Santé de DIKUNGU et 3 dans la ZS de DJALO NDJEKA, à l’aide l’outil MRDQA, qui a divulgué les aspects ci-après :

• –  Certaines FOSA auditées surtout les structures de référence ont utilisé des outils de collecte des données non adaptés d’avril en juin (registre de consultation générale, Relevé épidémiologique hebdomadaire, …) avec évidemment des répercussions sur l’exhaustivité et qualité des données ;
• –  Certaines FOSA évaluées ne renseignent pas sur la date de réception des rapports aux BCZS et donc, les rapports furent considérés comme non transmis dans le délai 56% ;
• –  Dans certaines aires de santé un cumul de données de la structure avec celles des postes de santé, mais sans traces de celles-ci dans les registres de CS (DJALO CATHOLIQUE et DJUWOLA) ;
• –  La qualité des données relatives aux cas de paludisme confirmés fut évaluée à 100% dans 02 formations sanitaires (CS OKAKO et CS DJALO METHODISTE) sur 06 sites, soit 33% des sites ;
• –  La qualité des données de couverture en SP3 à la CPN a été évaluée à 100% dans 03 points de prestations (CS OKAKO, HGR DJALO et CS DJALO METHODISTE) sur 06, soit 50% des structures à la suite du rapportage des données erronées ne se retrouvant sur le registre de CPN (CS DJUWOLA), erreur de transcription (HGR DIKUNGU) et le sous rapportage des données (CS DJALO CATHOLIQUE) ;
• –  Le mouvais circuit de collecte d’informations dans les Hôpitaux tendant à ne pas rapporter certains cas de paludisme ;
• –  L’évaluation du système fut évaluée à moins de 50% pour la majorité des sites visités (CS DJUWOLA, CS DJALO CATHOLIQUE, HGR DIKUNGU et HGR DJALO).

  Au regard de tout ce qui précède, l’implication de toutes les parties prenantes (DPS, partenaires, BCZS et FOSA) dans la mise en œuvre du plan de remédiation produit avec la participation des acteurs de terrain, favoriserait encore plus d’amélioration de la qualité des données à tous les niveaux.